Incident résultant d’une fuite de plomberie, un
dégât des eaux est une situation fréquente. En France, les assureurs en recensent plus d’un million de cas. Bien que les compagnies d’assurance prennent en charge l’exécution des travaux y relatifs, des distinctions doivent être établies. Comme exemple, les dommages occasionnés par l’humidité excessive, la porosité et la rupture ou l’engorgement des canalisations ne relèvent pas de la responsabilité d’une assurance habitation. Mais lorsqu’apparaissent les dommages, comment les gérer ?
Repérer l’origine de la fuite d’eau et la stopper
Si vous remarquez une fuite d’eau ou que vous constatez un taux anormal d’humidité, le premier pas à poser consiste à en rechercher l’origine. Cela contribue non seulement à identifier la source du problème, mais aussi à situer les responsabilités. La panne vient-elle de vos installations ou de celles des voisins ? Selon que l’on se trouve dans un cas ou dans l’autre, le plan d’action diffère. Pour une
recherche de fuite d'eau efficace, il reste préférable de solliciter un spécialiste des
cas de sinistre, à moins de posséder des compétences particulières. Grâce à son expertise et aux outils dont il se sert, il pourra repérer rapidement l’origine de la panne et agir. Si elle provient de vos installations, le professionnel coupe l’eau en fermant le circuit d’alimentation de l’appareil responsable. Ensuite, il coupe l’électricité dans le logement. Enfin, il éponge, protège et bâche le toit, surtout si celui-ci fuit. Ces actions renforcent la sécurité des occupants de la maison.
Identifier les personnes touchées par l’incident
Un incident des eaux implique plusieurs personnes. Selon que sa responsabilité est liée au propriétaire ou au locataire, les modalités de la prise en charge d’
une fuite d'eau à Paris diffèrent. Si l’origine de l’incident se trouve dans la partie privée de l’habitation, il relève de la responsabilité du propriétaire. C’est le cas par exemple lorsque la fuite naît à la suite d’un problème d’étanchéité de la salle de bains. En revanche, si l’incident se produit en raison d’un joint défectueux, elle reste imputée au locataire. Enfin, si la source de la fuite se situe dans une partie commune du logement, on considère que la responsabilité de la copropriété entre en jeu. Quoi qu’il en soit, en fonction de la situation survenue, il faut alerter le locataire occupant, le bailleur, le syndic de copropriété ou les voisins les plus proches de la maison.
Déclarer les dégâts des eaux à sa compagnie d’assurance
Généralement, la garantie dégât des eaux des compagnies d’assurances ne couvre pas les réparations à l’origine de l’incident. Elle se concentre plutôt sur les dommages qu’elle engendre. À compter de la date où l’on remarque l’incident, il faut la déclarer à sa compagnie d’assurance. Pour cela, il convient de rédiger une lettre recommandée avec accusé de réception. Mais comme pour la recherche de fuite, il ne faut pas tarder pour effectuer cette déclaration. En effet, en cas de retard non justifié, le sinistré peut perdre ses droits à l’indemnisation. D’un autre côté, pour conserver sa valeur légale, la déclaration doit comporter certaines mentions : lieu de l’incident d’une
fuite d’eau à Paris, ses origines, les dommages enregistrés et leur nature, leurs circonstances, les coordonnées des personnes touchées, l’adresse de leur assurance, etc.
Faire élaborer un devis et engager les travaux de réparation
Afin d’estimer le coût de la réparation, l’assureur mandate un expert pour mesurer les dommages dus au
sinistre. Il les vérifie, s’assure de l’étendue du préjudice et détermine le montant de l’indemnisation. À l’issue de cette opération, une estimation est envoyée au domicile du sinistré. De son côté, ce dernier peut lui aussi solliciter un professionnel pour la même opération ; il établit un devis. Accepté par l’assurance, ce document revêt une importance capitale. Il donne la possibilité de lancer les travaux de réparation. Dès lors, deux possibilités se présentent : soit l’assureur mandate une entreprise pour intervenir sur le chantier, soit le sinistré s’en occupe et sa compagnie lui reverse un montant forfaitaire situé entre 30 et 60 % du coût total des travaux.