La constitution d'un patrimoine a pour principal objectif le financement de vos projets d'avenir. Cependant, il ne se gère de la manière si vous avez 20 ans ou 70. Quelle stratégie choisir en fonction de ce paramètre ? Comment orienter mes placements en fonction de mes envies actuelles et futures ? Vous trouverez de précieuses informations dans le texte ci-dessous.

Le début de la vie active

Voilà, vos études sont terminées et vous venez de décrocher un CDD de longue durée ou un CDI. Il s'agit du moment idéal pour commencer à vous intéresser à la gestion de patrimoine. Si votre capacité d'épargne vous le permet, le placement à long terme sans prise de risque le plus intéressant reste sans aucun doute l'assurance vie. Quelques dizaines d'euros par mois suffiront ! Vous trouverez même des contrats taillés sur mesure pour les jeunes épargnants. Contrairement à une idée reçue, vous n'aurez pas non plus à aller au terme du contrat. Vous pourrez ainsi utiliser cet argent pour construire votre patrimoine immobilier. Si vous souhaitez davantage de précision à leurs sujets, rendez-vous sur www.primonial.com.

Attention, pour que votre patrimoine soit bien géré, vous devez aussi prendre en considération l'aspect fiscal. En effet, qui dit salaire dit paiement d'impôts sur le revenu ! Sans compter que certains investissements (assurance vie, assurance retraite) sont eux aussi soumis à l'imposition. Heureusement, il existe des dispositifs de réduction. Ils ont été créés afin d'orienter les investissements et d'aider au développement du pays. Nombreux, ils se révèlent aussi compliqués et parfois opaques. Vous aurez peut-être du mal à voir clair seul. Aussi, pour être certain d'en profiter pleinement et en toute légalité, il est fortement recommandé de s'adjoindre les services d'un conseiller financier. Ensemble, vous construirez une stratégie permettant l'optimisation de votre patrimoine tout en ne pénalisant pas trop le démarrage de votre vie d'adulte.

La vie de couple

Votre vie se poursuit avec la rencontre d'un partenaire en vue d'une relation sérieuse, une véritable vie de couple. Vous l'ignorez peut-être mais le mode d'union pour lequel vous opterez aura une forte incidence sur la gestion de votre patrimoine. Deux choix s'offrent à vous, le mariage et le PACS pour Pacte Civil de Solidarité. Le premier se divise en quatre sous-groupes (le régime matrimonial légal, celui de la participation aux acquêts, de la communauté universelle et la séparation de biens). Le second n'est lui soumis qu'un à régime unique, la séparation de biens.

Le mariage sous le régime légal, adopté par une large majorité des Français, met en commun tous les biens acquis durant cette période. Il existe cependant une exception concernant ceux issus d'un héritage ou d'une donation partage. Ils resteront la propriété légale d'un seul des membres du couples. Bien sûr, c'est aussi le cas pour les biens acquis avant le mariage.

Pour les trois autres régimes, on parle plutôt de séparations des biens. Tout bien reste la possession de son propriétaire ! Si jamais le couple venait à l'acquérir de manière solidaire, la répartition va alors être faite en fonction des investissements de chacun. Ces régimes ont été conçus dans le but de préserver l'indépendance matérielle et financière de chacun. Sachez tout de même que des aménagements existent afin de protéger le conjoint le plus faible. Enfin, des changements de régimes sont également permis par la loi, sans avoir à divorcer.

Préparer l'avenir de ses enfants

Après le mariage (ou tout autre type d'union) viennent souvent les enfants ! Il vous faut préparer le financement de leurs études le plus tôt possible. En effet, pour que cette épargne supplémentaire impacte le moins possible votre vie de famille, il est préférable de l'étaler dans le temps.

Pensez que les études universitaires entraînent souvent de nombreux surcoûts. On pense notamment aux loyers des logements, à la nourriture, aux frais scolaires ou encore aux transports. Mal préparé, vous comprendrez qu'un tel projet pourrait lourdement handicaper vos finances durant plusieurs années. Pour votre seconde partie de vie professionnelle, il vous faut éviter ça. Votre stratégie, à ce moment là, sera donc de parvenir à constituer un capital tout en générant à terme des revenus complémentaires. Le capital prendra en charge les frais fixes directement liés aux études. Les revenus couvriront eux tous les frais annexes durant cette période. Vous souhaitez en savoir plus ? Parlez-en avec votre conseiller financier, il vous proposera des produits adaptés à votre situation.

La retraite

Au terme d'une longue carrière, voici enfin le moment pour vous de profiter des joies de la retraite. Vous noterez qu'en la matière la tendance sur ces dernières années va plutôt en direction d'une diminution du montant des pensions. Aussi, cette transition entre vie active et retraite s'accompagne souvent d'une perte de revenus. Il ne tient qu'à vous de vous y préparer en l'anticipant. Bien entendu, ce n'est pas au terme de votre vie professionnelle que vous serez le plus à même de le faire !

Pour y parvenir, une personne active doit élaborer un complément de retraite sur le long terme. Votre objectif sera alors d'obtenir de l'argent supplémentaire chaque mois afin de compenser votre perte de revenu. Cela passe par différentes options comme le versement de loyers ou encore les mensualités d'une assurance complémentaire. Il paraît toutefois assez évident que, quelle que soit votre stratégie, plus vous la mettrez en application tôt et plus les montants accumulés seront importants. Cet exemple illustre bien toute l'importance d'une gestion performante et à long terme de son patrimoine, vous ne trouvez pas ?

La transmission

Les années passent mais vous demeurez tout de même alerte. C'est le moment pour vous de penser à la transmission de vos biens matériels. La donation de son vivant autorise ainsi, tous les quinze ans, le versement d'une somme d'argent (ou la transmission d'un bien) à ses ayant-droits sans pour autant être soumis à l'impôt. Attention toutefois à bien prendre en considération tous les paramètres. Les âges du donateur, du donataire et le mode de détention choisi (usufruit, nue-propriété et pleine propriété) sont en effet importants.

Enfin, il est temps aussi de penser à votre succession. Son optimisation passe notamment par un contrôle voire une limitation des droits concernant cette phase de la vie. Pour la réussir, vous devez savoir que tous les placements ne présentent pas les mêmes conditions financières et d'imposition. Par conséquent, il est impératif pour vous d'en comprendre tous les enjeux et mécanismes avant d'y placer votre argent. Cela passe par une étude minutieuse de chaque contrat. Pour vous assister dans cette tâche ardue, le conseiller financier reste une nouvelle fois votre meilleur allié.