Dans une société, dès qu’il est question de relations hiérarchiques, le problème qui se pose est le choix du mode de management à établir entre les collaborateurs et les différents cadres. Conformément à la théorie de la dynamique de groupe de Kurt Lewin, il n’y a pas un, mais plusieurs formes de management. En règle générale, il n’y a pas de bon ou mauvais management. Le tout est d’utiliser la meilleure méthode à la bonne situation.
Le mode de management directif ou M1
La forme de management la plus répandue, surtout dans la fonction publique, est le management directif ou M1. Il s’agit d’une déclinaison de la vision taylorienne de la fonction de cadre et de l’organisation. Dans ce type de management, le management mise tout sur l’organisation et n’accorde pas beaucoup de place au relationnel. Sa mission consiste à structurer et à organiser les relations de travail au sein de la société.
Le manager qui adopte le M1 donne des instructions, oriente et dirige ses collaborateurs, mais il n’explique pas ou très peu. Ses actions sont très peu centrées sur la personne et il limite les initiatives personnelles des collaborateurs. En effet, c’est lui qui élabore le programme, planifie les actions à réaliser et indique les procédures à suivre.
Ce type de management, assez décrié par beaucoup, peut se montrer très efficace dans un contexte d’urgence. Quand l’enjeu est trop important ou lorsque les collaborateurs ne sont pas assez autonomes dans leur pratique professionnelle, ce type de management s’impose.
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Le style managérial persuasif ou M2
Ce style de management est plus souple que le précédent. Il est à la fois organisationnel et relationnel. Le management est davantage ouvert à l’écoute. Il se base plus sur la persuasion pour faire agir ses collaborateurs, au lieu d’imposer systématiquement des règles ou des comportements.
Pour mener à bien ce type de management, le cadre doit se montrer persuasif. Il doit donc argumenter de manière à influencer les collaborateurs, plutôt qu’à imposer une idée. Il ne doit pas être avare d’explications, et doit assister le collaborateur quand il se trouve en difficulté.
Le manager persuasif doit être en mesure de fédérer et d’encourager ses collaborateurs. Il doit favoriser les échanges pour susciter la réflexion et donner de la place aux propositions et aux questions.
Dans ce type de management, le principal défi est de desceller les différents indicateurs de motivation ou de démotivation de chacun. Il faut également veiller en tout temps à ce que chaque collaborateur comprenne bien ce qui est attendu.
Management M3 ou le management participatif
Dans ce type de management, les comportements organisationnels sont mis de côté. C’est le relationnel qui est mis en avant. Son principal défi est d’instaurer l’harmonie au sein de son équipe et favoriser un climat convivial.
Avec ce type de management, les décisions se prennent en groupe. Les plans d’action se définissent également ensemble. Le manager encourage la participation active de chaque collaborateur et vise à impliquer toute l’équipe dans les prises de décision.
Même si tout le monde participe, le manager a un rôle clé. Il essaie d’atténuer le lien de subordination, mais doit quand même informer ses collaborateurs sur ce qui est négociable ou non. Il doit également trouver le juste équilibre entre les intérêts particuliers et les intérêts généraux.
M4 ou management délégatif
Ce type de management n’est ni organisationnel ni relationnel. Le manager responsabilise ses collaborateurs, délègue les tâches et effectue des évaluations. Il sollicite pleinement les compétences de chaque collaborateur, le mettant en valeur. Ici le leitmotiv est « pourquoi diriger alors que cela peut fonctionner en autonomie ? ». L’équipe se charge, seule, de l’élaboration de l’équipe.
Le management qui adopte ce modèle est très peu présent, il fait confiance en son équipe et le laisse agir à son gré. Il se charge seulement des missions à accomplir et des résultats attendus. Chaque collaborateur met en œuvre son plan d’action et ses méthodes. Toutefois, le manager se charge d’un suivi et d’un contrôle régulier pour voir l’avancée des projets. Il peut également accepter les propositions et les suggestions de la part de ses collaborateurs.
Ici, l’initiative est acceptée et encouragée. Toutefois si le collaborateur l’estime nécessaire, il peut demander un soutien de la part de son manager. En effet, le manager ne donne que les informations qu’il juge utiles. Pour le reste, l’équipe travaille en autonomie. Ce type de management fonctionne particulièrement bien avec les personnes expérimentées.